2-3 ans – Je suis propre pour la rentrée – Astuces

La rentrée à l’école maternelle et ses prérogatives… Que votre enfant soit de début ou de fin d’année, qu’il fasse sa rentrée en septembre à l’âge de 3 ans et 8 mois ou de 2 ans et 9 mois (pas loin d’1 an de différence au final) la propreté est de rigueur.

Cet apprentissage n’a pas été aussi naturel que la marche pour Jade certainement car il lui a été beaucoup plus imposé que proposé finalement. Entre pression et rébellion, phase de régression et petits cafouillages, maintenant que Jade est propre pour sa rentrée, je vous donne les quelques éléments que nous avons explorés et remarqués pour que notre Jade ne fasse plus dans la couche (vous savez celle plein de glyphosate ^^ oh ça va !)

Apprendre à être propre –

Le matériel

Certains vous diront de mettre le pot en plein milieu du salon, peut être même devant la télé tant qu’à faire. Tout ça pour que l’apprentissage de la propreté devienne un jeu… Vous faites comme vous voulez chez vous mais en général, on ne fait pas caca au milieu du salon ^^

Ici, le pot est donc installé dans la salle de bain, à côté des toilettes. Nous l’avons sorti vers les 18 mois de Jade, sans lui proposer au départ de s’asseoir dessus. Elle n’y a pas prêté plus attention que cela au début, mais le pot faisait parti des éléments qu’elle avait l’habitude de voir. Le jour où nous lui avons proposé de s’asseoir, elle n’y a donc vu aucune appréhension. Nous avons également choisi un pot tout ce qu’il y a de plus classique. Pas de tête de canard, de bruit quand quelque chose tombe au fond du pot… oui ça existe… non juste un pot blanc dont la fonction est unique et non un jeu.

Nous avons préféré le pot au réducteur de toilette car il permet à Jade d’avoir plus d’autonomie. Maintenant que Jade est propre, elle se rend seule aux toilettes sans aide. D’ailleurs elle préfère être seule et nous demande de quitter la pièce si nous y sommes. Mais ne vous inquiétez pas, on a quand même le droit à « J’ai fini !!!! En revanche, elle ne pourrait pas être aussi autonome si nous lui avions seulement proposé un réducteur de toilette.

Nous lui proposons quand même d’aller sur les toilettes depuis le début de l’acquisition de la propreté mais sans réducteur… elle se tient sur le bord de la cuvette toute seule. Au moins, elle n’est pas déstabilisée lorsque l’on est invité ou que l’on doit se rendre dans les toilettes des restaurants… je ne me voyais pas me trimbaler de partout avec mon réducteur en guise de sac à main, vous voyez le tableau ?

Apprendre à être propre –

Le petit plaisir

Le pot ou les toilettes ne sont pas un jeu mais on peut quand même leur trouver des choses un peu amusantes ! Car sans être un jeu, le faire participer pour tirer la chasse d’eau ou vider son pot est quelques chose que Jade trouve vraiment chouette. J’ai même eu l’impression que ça la motivait à devenir propre. Ce n’est pourtant pas grand chose mais cela les valorise et les aide à prendre confiance en eux. Jade m’a parfois demandé « Je peux tirer la chasse ? » et en lui expliquant qu’on ne tirait la chasse d’eau que lorsque l’on avait fait pipi dans les toilettes, elle avait envie d’essayer.

Apprendre à être propre –

L’exemple

Comme on le répète souvent, les enfants nous imitent plus qu’ils ne nous écoutent. Ils ont besoin d’exemple. Leurs jeux favoris sont d’ailleurs souvent des jeux d’imitation : jouer à bricoler, à cuisiner, à materner, à jardiner… Plusieurs fois Jade a voulu m’accompagner aux toilettes. Au delà de vouloir faire comme maman, me regarder aller aux toilettes lui a permis de dédramatiser la situation et la rendre tout à fait normale. Et cela ne dure pas, heureusement ^^ Maintenant qu’elle est propre et que je lui laisse son intimité en fermant la porte quand elle va au toilette, elle respecte également mon intimité et ne me demande plus non plus de venir avec moi. Imitation on a dit ^^

En revanche, si vous n’êtes pas à l’aise avec cette idée, vous pouvez aussi opter pour l’exemple via ses personnages favoris (Petit Ours Brun, Petit Loup etc.) . Il y a bien un moment où ils ont appris à être propre ! Ici, Jade est fan de Tchoupi donc nous avons inévitablement opté pour « Tchoupi va sur le pot ».

Apprendre à être propre –

L’explication

J’imagine que je ne suis pas la seule maman à devoir faire face à un flot de questions à la moindre occasion ? Jade est curieuse et surtout pour ne pas être anxieuse, elle a besoin de questionner et trouver des réponses… beaucoup de réponses… tout le temps… pour tout… c’est saoulant normal !  Oups, pardon ce n’était pas très « parentalité bienveillante ». Je me suis égarée. Je n’ai donc pas échappée au sujet toilette, pot, pipi, caca, pourquoi, comment et ça va où ?  Une petite explication s’imposait. Il ne s’agissait pas de faire un cours de biologie sur le fonctionnement de la vessie et des sphincters mais simplement de la rassurer sur une chose qui ne me serait pas venu tout de suite à l’esprit : « Non, quand tu vas aux toilettes ou sur le pot, tu ne perds pas une partie de toi… »  Et oui, ce qui est évident pour nous ne l’ai pas forcément pour eux… C’est peu de le dire ^^

Après quelques recherches, ce n’est pas rare que des enfants soient un peu effrayés ou surpris de voir leur urine sortir de leur corps à une telle vitesse…  et on ne parle même pas des selles ! Dans leur couche, ils n’avaient effectivement aucune vision ni aucun bruit alors vous imaginez leur surprise ! (Non ? J’ai un peu de mal aussi…)

Enfin, j’ai donc pris le temps d’expliquer à Jade que notre corps tri ce que nous mangeons afin de ne garder que ce dont il a besoin pour grandir et jette ce qu’il n’utilise pas. Un peu comme lorsque l’on rentre des courses. On range ce dont on a pas besoin dans les placards (placards = et bim dans les fesses le gâteau aux chocolat ! Je me suis égarée encore une fois ^^)  et on jette à la poubelle ce dont on a pas besoin. Poubelle que l’on (papa) vide régulièrement, comme le pot !

Apprendre à être propre –

La facilité

Etre propre ce n’est pas si facile que ça. Je me disais au départ c’est quand même simple : tu as envie de faire pipi, tu vas faire pipi. Mais finalement pour Jade ce n’était pas aussi simple comme cheminement. Il fallait déjà 1) qu’elle ressente le besoin d’aller aux toilettes alors absorbée dans ses jeux, 2) qu’elle décide de laisser son activité de côté (et franchement entre faire de la pâte magique et aller aux toilettes… même moi j’aurai du mal à choisir ^^),  3)  qu’elle m’exprime son envie d’aller aux toilettes. Alors si après tout cela il faut encore qu’elle se retienne 10 min parce qu’elle a une super combipantalon avec des boutons tous les centimètres… ça se transforme vite en épreuve de Koh-Lanta le bazar !

Alors pour plus de facilité, pendant cette période d’apprentissages et d’écoute de ses envies, j’ai privilégié  les vêtements faciles à enlever. Exit les slim, les jeans à boutons et les salopettes ^^ Jade a passé le plus clair de son temps en culotte en coton rouge Flash McQueen (vous vous souvenez j’avais passé mon petit coup de gueule ici) et culotte d’apprentissage qui sont beaucoup plus facile à enlever et remettre que les couches à scratch.

Apprendre à être propre –

La saison

Plus il fait chaud et plus le contact avec la couche et surtout une couche remplie de pipi est dégradable, je l’avais bien remarqué pour Jade. J’en ai donc profité pour lui proposer cet été une autre alternative géniale : faire pipi dans le pot ^^ Maline la maman !

Mais au delà de la gêne occasionnée par la couche, si jamais votre enfant se contente très bien d’avoir un coussin aux fesses, l’été est tout de même une saison propice à la propreté puisque nous pouvons les laisser en culotte ou tout nus sans risquer la pneumonie ^^ Jade a d’ailleurs passé une après midi nue pour se rendre compte que si elle ne demandait pas pour aller aux toilettes… elle se faisait pipi sur les pieds… Elle a ensuite passé le reste de l’été à alterner maillot de bain et culotte ! Au moins, pas d’angoisse avec les lessives ou le lavage du sol en cas de petite catastrophe (il y en a eu), tout est sec en moins d’1 heure !

Apprendre à être propre –

La disponibilité

Au delà de la saison, j’ai remarqué pour Jade que son booster pour l’apprentissage de la propreté a été notre disponibilité. En vacances, loin du stress de la routine quotidienne et des horaires à respecter. Je pense que c’est le moment idéal pour se lancer.  On est présent, à l’écoute, disponible pour l’aider et lui proposer de temps en temps d’aller aux toilettes. D’ailleurs, en 1 semaine de vacances, Jade était propre. A rester en culotte et à lui demander régulièrement si elle souhaitait aller aux toilettes, l’affaire était réglée. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu d’accident…. non non il y en a eu ! Mais la solliciter plusieurs fois par jour a porté ses fruits.

D’ailleurs Jade était propre également pendant notre semaine de vacances en mai… mais 1 semaine est assez court finalement et lors de la reprise de la crèche Jade, plus intéressée par le jeu que par la propreté avait repris l’habitude de ne plus s’écouter et faire pipi dans sa couche. Il faut dire également qu’à cette même période elle a eu la varicelle… vous vous souvenez de la varicelle de Jade ? Je n’en ai jamais vu une aussi impressionnante ^^

Apprendre à être propre –

Le rapport de force

Ce qu’il y a de bien avec la propreté c’est que son acquisition tombe pile poil avec le fameux « Terrible Two »… vous savez cette mini crise d’ado que nos loulous font à base de non, de contradiction et même de hurlement… ça tombe bien hein ? Nous avons fait avec le caractère explosif de Jade et évité tant bien que mal de se retrouver dans un rapport de force. Ce n’est pas la peine de la braquer et l’angoisser… même si j’ai légèrement stressé lorsque Jade n’était pas propre 2 mois avant la rentrée ! Nous ne l’avons donc pas forcé à rester sur le pot alors qu’elle n’en avait pas envie… en même temps; c’est un peu logique, on ne fait pas pipi sur commande. Je m’imagine bien sur les toilettes  alors que que je n’en ai pas envie avec comme mot d’ordre « tant que tu ne fais pas pipi tu restes sur le toilette »… ah !

Nous n’avons pas, dans le même principe, imposé d’horaire pour allé aux toilettes. Nous lui avons toujours proposé à des moments clefs comme avant de partir en course, avant d’aller à la sieste, avant d’aller à la piscine mais pas imposé (proposé avec insistance ça compte ? Ok ça va, je suis pas parfaite ok !). Enfin vous avez compris l’idée, dans l’idéal, on propose mais on n’impose pas car c’est à votre enfant de ressentir quand il en a besoin. On est juste là pour lui faire penser de s’écouter.

Et si un accident (inévitable) arrive… comme lorsque Jade a fait pipi au milieu de la pharmacie alors que j’avais les mains chargées d’un pèse bébé… on garde son calme (aaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh !!!) car il ne faudrait pas la braquer ou pire l’humilier… (fffffffffffffff je souffle fffffffff je respire calmement). Petite explication en aparté, petite excuse auprès du pharmacien et hop ciao les gars je rentre chez moi !

Mais nous avons également eu le droit aux moments où Jade avait simplement envie de s’opposer… vous savez le moment où elle cherche la frontière, le moment où vous allez vriller de la cafetière… notre seule solution a été d’éviter au maximum de rentrer dans son jeu pour lui proposer plus tard lorsque son insurrection anarchiste était passée…

Apprendre à être propre –

Le chantage affectif

L’avantage de l’inconvénient ou l’inconvénient de l’avantage, c’est que pendant la période estivale nous sommes pour notre part souvent chez les grands-parents et chez les grands-parents il y a certaines petites choses avec lesquelles nous ne sommes pas d’accord, mais lorsqu’elles sont dites… et bien elles sont dites c’est trop tard ^^ Sans mauvaise pensée, Jade à donc pu entendre « Si tu es propre, tu auras un cadeau ». Je ne suis absolument pas contre un petit cadeau pour la féliciter d’être propre, après tout, être récompensée de ses progrès n’est pas une mauvaise chose. Mais le lien est vite établit avec Jade : Pipi au  pot = Cadeau. Ahah ! Non, je ne crois pas non !

Elle a aussi pu entendre « Va faire pipi pour me faire plaisir ». C’est clairement du chantage affectif. Tu ne vas pas faire pipi aux toilettes car n’est normal mais simplement parce que ça me fait plaisir… Ce n’est pas si grave dans le fond, je ne pense que pas que cela ait eu quelque chose de négatif sur son apprentissage mais en revanche je ne pense pas que ce soit non plus la solution idéale pour arriver à rendre son enfant propre.

Apprendre à être propre –

La victoire et la régression

Sans faire de chantage aux cadeaux, nous avons tout de même félicité Jade lorsqu’elle allait aux toilettes. Certains diront que c’est un acte normal donc il n’est pas nécessaire de féliciter les enfants mais je dois vous avouer que je félicite Jade à chacun de ses progrès comme la marche, la prononciation d’un mot, la réalisation d’un puzzle… et la propreté est un progrès pour moi comme un autre donc je la félicite.

En revanche, nous avons pu constater qu’il ne fallait pas crier victoire trop tôt et que l’on n’était pas à l’abri d’une petite phase de régression… et ça c’est difficile à admettre. Jade était pourtant propre à la maison pendant les vacances de mai et nous avions pensé  « Hourra, notre fille est propre »… mais finalement la crèche reprise 1 semaine après , que les accidents se répétaient pour finalement devenir quotidien. Au final, Jade était devenue honteuse et allait se cacher dès qu’elle s’oubliait…  nous avons alors décidé de faire une pause et de ne plus lui en parler pendant quelques mois afin qu’elle reprenne confiance en elle. 3 mois plus tard, elle est à nouveau propre ^^

Apprendre à être propre –

La patience

Finalement, à chacun son rythme. On voudrait que notre enfant respecte les moyennes mais nous ne vivons pas en théorie là ou tout se passe bien. Nous avons donc appris la patience tout simplement parce que cette évolution que nous avons demandé d’acquérir à Jade à l’approche de la rentrée n’est pas du tout physiologique mais imposée par la société et l’éducation nationale. La moyenne de la propreté est de 28 mois. Et bien Jade a été propre à 32 mois et alors ? Je trouverais cela aberrant de demander à son enfant de faire 3 siestes par jour en juin l’année de ses 1 an, de marcher au mois de Janvier l’année de ses 2 ans… et pourtant je lui ai réellement demandé d’être propre au mois de septembre l’année de ses 3 ans… Heureusement dans les faits, les petits accidents sont tout de même tolérés pendant la première année… alors on souffle ^^

Et vous, comment s’est passée l’acquisition de la propreté ?

Marine

77793c6c-39f3-4027-a439-5603d6519ebb-1

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s